1ere partie : la Libération:
De la Normandie à Paris :
Le 6 juin 1944 , les Alliés déclenchent l’opération « Overlord
» , les troupes dirigées par le général Eisenhower (Ike) entament la
libération de l’Europe.
Bilan des forces alliées déployées le jour « J »:
Les forces terrestres :
-156 205 hommes déployés
-20 000 véhicules (dont 1000 chars)
- 24 900 hommes parachutés ou mit à terre par planeurs
Les forces aériennes :
-11 590 avions déployés
-3 500 planeurs déployés
-31 000 pilotes
Les forces navales :
-plus de 6 800 navires déployés
Dont:
-79% de britanniques et canadiens
-16.5% d'Amérique
-4.5% d'autres alliés
-195 701 marins
visite en Normandie près des plages du débarquements:

mémorial de Bayeux

stèle en mémoire des soldats polonais à Courseulle sur Mer
zoom sur la stèle

visite du musée d'Arromanches:

Trajet des alliés dans la Manche le « jour J »Musée d'Arromanches

maquette des barges de débarquement, l'embarcation paraît fragile

ici, la maquette du port artificiel d'Arromanches, il y a aussi une maquette animée qui permet de voir les mouvements de la mer pour comprendre l'usage de l'estran qui est large ici.

carte de l'évolution du front du débarquement cette fois ci sur terre, le bocage rend la progression difficile nous a raconté le Colonel Moore

on trouve aussi les portraits des principaux généraux de l'armée Alliée

le général Einsenhower
à l'extérieur les vestiges sont encore bien visibles en mer et sur terre :

vestiges des ponts flottants du port d'Arromanche

char du débarquement

caissons de béton creux des ponts flottants du port artificiel d'Arromanches, ils ont été tractés vides par des navires sur une vingtaine de kilomètres puis coulés en arrivant
A marée basse on peut voir de gros blocs de béton qui servaient pour la
route flottante, on peut voir aussi un peu plus loin dans la mer, les restes
des gros blocs de bétons qui servaient de digues. Cette prouesse technique a permis de prendre par surprise, les allemands s’attendant à voir les Alliés
débarquer dans un port déjà existant.
Aux militaires qui lui faisaient part de la difficulté de débarquer dans les grands ports du nord de la France, Winston Churchill a dit : « si on ne peut prendre un port,
alors nous en amèneront un »

M Rose
le débarquement est possible grâce aux bombardements aériens intensifs, nous avons rencontré :monsieur Rose: un aviateur amiénois, engagé dans la RAF

Photo de M Rose à lépoque

photo de son "SpitFire"

briquet de l'escadron des cigognes

M Rose
Témoignage de Monsieur Rose , aviateur amiénois que nous avons rencontré
chez lui rue Sagebien, il nous a montré son carnet de bord et raconté ses
sorties (en particulier le 6 juin) :
M Rose nous a raconté son départ pour Londres et les difficultés rencontrées. En effet après un long périple par Marseille, Malte et Gibraltar il rejoint la France Libre et « l'escadrille des cigognes ».
Il nous a expliqué son rôle le jour du débarquement , (il effectua ce
jour là 3 missions) il nous a aussi montrer sa tenue de pilote , un
reste d'un des avions qu'il a piloté (un « spitfire » ), car il s'est crashé 2
fois durant la guerre .Son avion étant un chasseur il effectua donc aussi bien
des missions de défense que d'attaque. Il effectua 99 missions offensives et 24
missions défensives durant toute la guerre.
Ce témoignage nous a aidé à mieux
comprendre le déroulement de la guerre , en effet quand on parle du
débarquement on pense tout de suite aux soldats débarquant des barges, mais en
réalité l'aviation joua un rôle très important ce jour là mais aussi durant tout
le reste de la guerre.
avec son escadrille:
photos de sa Citation à la croix de guerre signée par le Général de Gaulle et de à l'Ordre de l'aviation de chasse

ce papier montre qu'en 1944 on décorait les soldats avec des" petites feuilles à carreaux", la pénurie était partout même à l'Etat major,
Témoignage de M Moore:
Le colonel Moore nous a reçu à la Chancellerie de l’Ordre de la Libération.
Il nous a expliqué que son devoir ainsi que celui des autres Compagnons de
la Libération est le devoir du souvenir ; mais "comme les hommes ne sont pas
éternels", il sera le dernier Chancelier, cinq communes ont étés désignées pour devenir "compagnons de la
libération" et perpétuer le devoir du souvenir .
Fred Moore est né le 8 avril 1920, d'un père d'origine
anglaise, officier de la Royal Navy et d'une mère d'origine bretonne.En 1940 il
est parti avec son frère en Angleterre sur un langoustier. Un long trajet à partir de la région de Brest. Arrivé à Londres, il s'engage auprès du Général de Gaulle et, est intégré dans le bataillon 117 avec 10 autres
jeunes. Il est séparé de son frère (qui est intégré aux Troupes du Levant et qu'il retrouve fortuitement à Jérusalem chez leur leur tante , religieuse en 1942).
M. Moore nous a aussi précisément expliqué comment il s'est engagé dans
l'Armée dès Juin 1940 , il avait 20 ans , non pas après avoir entendu l'appel
du 18 juin , mais après avoir entendu le discours de Pétain annonçant le
début de la Collaboration, il a considéré qu'il fallait rejoindre la France Libre : "pour l'honneur". les accords avec le Royaume Uni n'étaient pas respectés.
Il est envoyé à l'école d'aspirant
officiers à Brazzeville et rejoint le premier régiment de marche des Spahis
marocains. Il combat en Afrique du Nord à Bir-Akeim et El Almanein.
le 23
avril 1944 , il revient en Angleterre dans la 2e Division Blindé et, est
responsable du transport. Il débarque finalement le 1er Juillet devant Sainte Mère
l'Eglise avec une division blindée de reconnaissance (le 8 août 1945 il retrouve
ses parents dans le secteur de Louvigné du désert, il nous à fait un récit très
émouvant de cette rencontre après 4 ans d'absence)
le 25 août , il participe à
la libération de Paris, son Peloton est chargé d'attaquer l'école militaire par
le Champs de Mars. L'opération est rendue difficile par la présence de snipers allemands dans la façade du bâtiment. Qui nous raconte-t-il fut ravagée par un
obus de 37. Cela fut un moment trépidant de son récit.
C'est aussi avec le 5e escadrons qu'il parvient à Strasbourg et libère la
ville , où le brigadier Lebrun de son escadron, est le premier à planter le drapeau
sur la Cathédrale , son unité ira de cette façon jusqu'à Berchtengaden
(le nid d'aigle).
le serment de Koufra est tenu
Ce discours rappelle que des français ont combattus depuis l’outre mer afin d’atteindre et de libérer Strasbourg.
La
Deuxième DB est une unité importante depuis le désert libyen, jusqu'à
l’Alsace elle a combattu pour libérer le territoire français avec à sa tête un picard: le Général Leclerc
Monsieur
Moore nous a raconté comment un de ses homme avait planté le drapeau au
sommet de la Cathédrale de Strasbourg et leurs fierté d’avoir repris
ces terres. Il nous a aussi dit qu’il avait été de ceux qui avaient pris
le contrôle du « nid d’aigles » de Berstengaden
Avec son récit, ce que nous avions appris à l’école primaire devenait plus concret.
1ere partie : la Libération:
Les forces terrestres :
Les forces aériennes :
Les forces navales :
-195 701 marins
visite en Normandie près des plages du débarquements:
mémorial de Bayeux
zoom sur la stèle visite du musée d'Arromanches: |
![]() |
Trajet des alliés dans la Manche le « jour J »Musée d'Arromanches |
![]() |
maquette des barges de débarquement, l'embarcation paraît fragile |
![]() |
ici, la maquette du port artificiel d'Arromanches, il y a aussi une maquette animée qui permet de voir les mouvements de la mer pour comprendre l'usage de l'estran qui est large ici.
|
![]() |
carte de l'évolution du front du débarquement cette fois ci sur terre, le bocage rend la progression difficile nous a raconté le Colonel Moore
|
on trouve aussi les portraits des principaux généraux de l'armée Alliée
|
à l'extérieur les vestiges sont encore bien visibles en mer et sur terre :
![]() |
vestiges des ponts flottants du port d'Arromanche |
char du débarquement |
caissons de béton creux des ponts flottants du port artificiel d'Arromanches, ils ont été tractés vides par des navires sur une vingtaine de kilomètres puis coulés en arrivant
|
A marée basse on peut voir de gros blocs de béton qui servaient pour la
route flottante, on peut voir aussi un peu plus loin dans la mer, les restes
des gros blocs de bétons qui servaient de digues. Cette prouesse technique a permis de prendre par surprise, les allemands s’attendant à voir les Alliés
débarquer dans un port déjà existant.
Aux militaires qui lui faisaient part de la difficulté de débarquer dans les grands ports du nord de la France, Winston Churchill a dit : « si on ne peut prendre un port,
alors nous en amèneront un »
![]() |
M Rose |
![]() |
Photo de M Rose à lépoque |
![]() |
photo de son "SpitFire" |
![]() |
briquet de l'escadron des cigognes |
![]() |
M Rose |
Témoignage de Monsieur Rose , aviateur amiénois que nous avons rencontré
chez lui rue Sagebien, il nous a montré son carnet de bord et raconté ses
sorties (en particulier le 6 juin) :
M Rose nous a raconté son départ pour Londres et les difficultés rencontrées. En effet après un long périple par Marseille, Malte et Gibraltar il rejoint la France Libre et « l'escadrille des cigognes ».
Il nous a expliqué son rôle le jour du débarquement , (il effectua ce jour là 3 missions) il nous a aussi montrer sa tenue de pilote , un reste d'un des avions qu'il a piloté (un « spitfire » ), car il s'est crashé 2 fois durant la guerre .Son avion étant un chasseur il effectua donc aussi bien des missions de défense que d'attaque. Il effectua 99 missions offensives et 24 missions défensives durant toute la guerre.
Ce témoignage nous a aidé à mieux comprendre le déroulement de la guerre , en effet quand on parle du débarquement on pense tout de suite aux soldats débarquant des barges, mais en réalité l'aviation joua un rôle très important ce jour là mais aussi durant tout le reste de la guerre.
avec son escadrille:
Il nous a expliqué son rôle le jour du débarquement , (il effectua ce jour là 3 missions) il nous a aussi montrer sa tenue de pilote , un reste d'un des avions qu'il a piloté (un « spitfire » ), car il s'est crashé 2 fois durant la guerre .Son avion étant un chasseur il effectua donc aussi bien des missions de défense que d'attaque. Il effectua 99 missions offensives et 24 missions défensives durant toute la guerre.
Ce témoignage nous a aidé à mieux comprendre le déroulement de la guerre , en effet quand on parle du débarquement on pense tout de suite aux soldats débarquant des barges, mais en réalité l'aviation joua un rôle très important ce jour là mais aussi durant tout le reste de la guerre.
avec son escadrille:
photos de sa Citation à la croix de guerre signée par le Général de Gaulle et de à l'Ordre de l'aviation de chasse
![]() |
ce papier montre qu'en 1944 on décorait les soldats avec des" petites feuilles à carreaux", la pénurie était partout même à l'Etat major,
|
Témoignage de M Moore:
Le colonel Moore nous a reçu à la Chancellerie de l’Ordre de la Libération.
Il nous a expliqué que son devoir ainsi que celui des autres Compagnons de
la Libération est le devoir du souvenir ; mais "comme les hommes ne sont pas
éternels", il sera le dernier Chancelier, cinq communes ont étés désignées pour devenir "compagnons de la
libération" et perpétuer le devoir du souvenir .
Fred Moore est né le 8 avril 1920, d'un père d'origine anglaise, officier de la Royal Navy et d'une mère d'origine bretonne.En 1940 il est parti avec son frère en Angleterre sur un langoustier. Un long trajet à partir de la région de Brest. Arrivé à Londres, il s'engage auprès du Général de Gaulle et, est intégré dans le bataillon 117 avec 10 autres jeunes. Il est séparé de son frère (qui est intégré aux Troupes du Levant et qu'il retrouve fortuitement à Jérusalem chez leur leur tante , religieuse en 1942).
Fred Moore est né le 8 avril 1920, d'un père d'origine anglaise, officier de la Royal Navy et d'une mère d'origine bretonne.En 1940 il est parti avec son frère en Angleterre sur un langoustier. Un long trajet à partir de la région de Brest. Arrivé à Londres, il s'engage auprès du Général de Gaulle et, est intégré dans le bataillon 117 avec 10 autres jeunes. Il est séparé de son frère (qui est intégré aux Troupes du Levant et qu'il retrouve fortuitement à Jérusalem chez leur leur tante , religieuse en 1942).
M. Moore nous a aussi précisément expliqué comment il s'est engagé dans
l'Armée dès Juin 1940 , il avait 20 ans , non pas après avoir entendu l'appel
du 18 juin , mais après avoir entendu le discours de Pétain annonçant le
début de la Collaboration, il a considéré qu'il fallait rejoindre la France Libre : "pour l'honneur". les accords avec le Royaume Uni n'étaient pas respectés.
Il est envoyé à l'école d'aspirant
officiers à Brazzeville et rejoint le premier régiment de marche des Spahis
marocains. Il combat en Afrique du Nord à Bir-Akeim et El Almanein.
le 23 avril 1944 , il revient en Angleterre dans la 2e Division Blindé et, est responsable du transport. Il débarque finalement le 1er Juillet devant Sainte Mère l'Eglise avec une division blindée de reconnaissance (le 8 août 1945 il retrouve ses parents dans le secteur de Louvigné du désert, il nous à fait un récit très émouvant de cette rencontre après 4 ans d'absence)
le 25 août , il participe à la libération de Paris, son Peloton est chargé d'attaquer l'école militaire par le Champs de Mars. L'opération est rendue difficile par la présence de snipers allemands dans la façade du bâtiment. Qui nous raconte-t-il fut ravagée par un obus de 37. Cela fut un moment trépidant de son récit.
le 23 avril 1944 , il revient en Angleterre dans la 2e Division Blindé et, est responsable du transport. Il débarque finalement le 1er Juillet devant Sainte Mère l'Eglise avec une division blindée de reconnaissance (le 8 août 1945 il retrouve ses parents dans le secteur de Louvigné du désert, il nous à fait un récit très émouvant de cette rencontre après 4 ans d'absence)
le 25 août , il participe à la libération de Paris, son Peloton est chargé d'attaquer l'école militaire par le Champs de Mars. L'opération est rendue difficile par la présence de snipers allemands dans la façade du bâtiment. Qui nous raconte-t-il fut ravagée par un obus de 37. Cela fut un moment trépidant de son récit.
C'est aussi avec le 5e escadrons qu'il parvient à Strasbourg et libère la
ville , où le brigadier Lebrun de son escadron, est le premier à planter le drapeau
sur la Cathédrale , son unité ira de cette façon jusqu'à Berchtengaden
(le nid d'aigle).
le serment de Koufra est tenu
Ce discours rappelle que des français ont combattus depuis l’outre mer afin d’atteindre et de libérer Strasbourg.
La Deuxième DB est une unité importante depuis le désert libyen, jusqu'à l’Alsace elle a combattu pour libérer le territoire français avec à sa tête un picard: le Général Leclerc
Monsieur Moore nous a raconté comment un de ses homme avait planté le drapeau au sommet de la Cathédrale de Strasbourg et leurs fierté d’avoir repris ces terres. Il nous a aussi dit qu’il avait été de ceux qui avaient pris le contrôle du « nid d’aigles » de Berstengaden
Avec son récit, ce que nous avions appris à l’école primaire devenait plus concret.
le serment de Koufra est tenu
Ce discours rappelle que des français ont combattus depuis l’outre mer afin d’atteindre et de libérer Strasbourg.
La Deuxième DB est une unité importante depuis le désert libyen, jusqu'à l’Alsace elle a combattu pour libérer le territoire français avec à sa tête un picard: le Général Leclerc
Monsieur Moore nous a raconté comment un de ses homme avait planté le drapeau au sommet de la Cathédrale de Strasbourg et leurs fierté d’avoir repris ces terres. Il nous a aussi dit qu’il avait été de ceux qui avaient pris le contrôle du « nid d’aigles » de Berstengaden
Avec son récit, ce que nous avions appris à l’école primaire devenait plus concret.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire