2_le retour à une vie "normale" (ordinaire)

2e Partie: Le retour à une vie "normale" (ordinaire)

Quelques mots sur une résistante:

Colette était infirmière puis assistante sociale, elle  s'est engagé dans la Résistance , à Paris elle est  démobilisée après la guerre.

elle va reprendre ses études pour devenir professeure de philosophie mais elle parle très peu de ces années là.


la démobilisation des FFI

La Libération d’Amiens vue par un enfant :


Mr Lejosne nous a expliqué la vie sous l'occupation allemande, le manque de nourriture conduisait parfois à manger "du pain pour chien", nous a-t-il expliqué. Il nous a aussi expliqué que les allemands, pendant l'occupation, prenait tout, de l'argent à la nourriture. Ils prenaient aussi par exemple le cuir ce qui obligeait les gens à avoir de grosses chaussures inconfortables, ils appropriaient l'électricité, ce qui en hiver rendait les maisons sombres et glaciales, si bien que les habitants  se chauffaient au bois et s'éclairaient à la lampe à pétrole. Le manque de nourriture conduisait parfois au vol, il nous a expliqué comment, parfois avec son père ,ils volaient dans des wagons transportant des vivres. Toutes ces explications nous ont montré la dureté de la vie sous l'occupation allemande.



nous avons ausi rencontré Valentine Ligny, elle a 107 ans et est arrivée à Amiens comme réfugiée durant la Première Guerre. Elle s'y est mariée et a de nouveau vécu des bombardements en 1940 et 1944 , sa maiso a été complétement détruite près de la voie ferrée
photo de Mme Ligny







Le retour des prisonniers :


expliquer le retour des prisonniers grâce aux lettres d’Henry (le grand père de Christophe), étudiant à l'Ecole Centrale a Paris quand il est mobilisé:



Le 6 juin 1944 : il est à 2000 km de la France, il est informé, il sait qu'il y a un débarquement, il sait que sa famille est en Normandie donc il s'inquiète.


Le 25 juin 1944 : le débarquement avait déjà eu lieu, il obtient les nouvelles au fur et à mesure, cette lettre a arrivera le 28 juillet.


En juin 1944 les communications sont coupées à cause des bombardement, de plus les voitures sont réquisitionnées.


Le 24 septembre 1944: il s'inquiète car depuis le 12 août, il y a des combats aux alentours d'Alençon. Jusqu'au 23, il ne pouvait établir une ligne de front . Il a compris que les combats les plus intenses ont été livrés au Nord Ouest de sa maison. Il espère que la maison n'a pas servie d'objectif de réglage pour l'artillerie.


Vendredi 1 septembre: il change de camps, il pense qu'être séparé se ses camarades est difficile quand on est prisonnier.


Le 6 Octobre 1944 : il change encore de camp


Le 15 Octobre 1944 : il pense qu'il est facile de s'adapter à un nouveau camps mais qu'il est difficile de s'adapter d'homme libre à homme captif. Il attend de se faire libérer avec impatience.



Le 19 novembre 1944 : Deux de ses camarades ont appris que leurs familles étaient sauves. Quelques lettres sont parvenues grâce aux aspirant libéré et l’aumônerie des prisonniers de guerres (Suisses).


Le 30 janvier 1945 :Grâce à la croix rouge le gouvernement doit envoyer les colis aux prisonniers.

En février 1945 : La France est libérée, donc les courriers de la poste militaire allemande ne sont plus envoyés.

 Le 3 février :Il est partis du Stalag III B .


 Le 31 mars:Il était au Stalag III A.


Le 4 mai 1945 : Il est au camp de   Luckenwald . Il envoi une lettre non-censurée de la vie des camps des camps et de sa vie .


Le 5 avril : Il apprend le 5 avril que les aspis avaient été pris dans un barrage anti-char et étaient morts.

Les officiers Norvégiens, Anglais, Américain et Français prennent la direction du camp.

Le 6 avril : Jonction avec les Russes.(l'armée Rouge)

carte postale d'un prisonnier
Il espère être de retour dans 2 mois. Il espère ne pas se tromper car après 5 ans d'emprisonnement il n'est plus sur.
carte postale d'un prisonnier



Le retour des déportés :

Micheline Voiturier était élève au Lycée de Jeunes Filles actuellement Madeleine Michelis, en 1944



Mme Foré nous à surtout expliqué le retour des déportés, elle a plus insisté sur son arrestation et sur sa libération (par l'armée rouge car elle était au camp de Ravensbruck). Elle fut dénoncée par la directrice de son lycée et emmenée à la police puis à la Gestapo. Pour aller à la citadelle puis par différentes étapes pour finir au camp de Ravensbruck. Elle nous a expliqué qu'à la fin de la guerre les nazis utilisaient les déportés comme couvertures contre les bombardements alliés. Elle nous a aussi expliqué que l'armée rouge aurait pu prendre Berlin avant l'arrivée des américain et des anglais, mais qu'il y avait une entente par les alliés pour qu'ils entrent ensembles dans Berlin. Elle nous a dis que beaucoup de gens auraient pus êtres sauvés si l'armée rouge était rentrée plus tôt dans Berlin.







L’épuration :


5 au 20 mars 44 procès Pucheu à Alger, comment la France libre juge les vichystes


Il y eu des règlements de compte, des erreurs judiciaires (plus féroces au sud qu’au nord dit René Rémond dans « notre siècle »)

Exigence sociale et morale.
On ne pouvait laisser les crimes impunis.
La radio de Londres avait promis un châtiment exemplaire.
C’était aussi un devoir de justice vis-à-vis des morts.
Tant d’atrocités appelaient réparation.
L’épuration avait débuté avant le débarquement pour des raisons de sécurité militaire.

D’après les enquêtes de gendarmerie de 1952 : on estime à 10 882 les exécutions sans jugement (essentiellement dans les régions méridionales.

Pourtant le gvt d’Alger avait édicté une législation, créé des juridictions et défini des procédures pour organiser l’épuration en se fondant sur l’article 75 du code pénal qui sanctionne le crime d’intelligence avec l’ennemi et la trahison en temps de guerre.
Au total près de 160 000 dossiers
73 500 non lieux ou acquittement
86 000 inculpés, 26000 emprisonnement, 13000 condamnations aux travaux forcés,  7000 condamnations à mort, 4300 par contumace
767 exécutions, les autres ayant fait l’objet d’une commutation de peine
Épuration professionnelle :
11000 dossiers pour les administrations publiques
680 révocations et 320 suspensions pour l’enseignement public

3 commentaires:

  1. Bonjour,

    je suis administrateur officiel du site http://cnrd-306.shost.ca/. J'ai remarqué qu'une image a été prise de notre site(http://cnrd-306.shost.ca/images/tract.jpg).
    Or la source est notée "Tract résistant AERI-resistance.com" alors que l'image est prise directement de notre site.

    En temps qu'administrateur du siteweb cnrd-306.shost.ca détenteur de copyright, je demande le rétablissement des sources réelles.

    Cordialement, Quentin G.

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  2. bonjour
    je suis désolé mais j'ai regardé de nombreux sites et je pourrai avoir confondu les références .
    néanmoins je suppose que vous avez mis en ligne après la date de dépôt des travaux et notre travail était finalisé avant
    je ne sais pas comment il est possible que votre référence apparaisse.
    j'ai supprimé le document et j'espère que vous avez eu un bon résultat ?
    où se trouve votre collège?

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  3. La copie de l'image est autorisée avec les sources,... Bref, ce n'est pas bien grave.
    Pour l'instant, nous sommes en premier pour l'audiovisuel dans les Pyrénées-Orientales, catégorie 3eme.

    Je viens de voir que vous avez eu le troisième prix, ce n'est pas mal non plus :)

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